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  • Posté le 26 janvier 2024 / 31 visites

Déclaration liminaire intersyndicale au CSAM du 4 décembre 2023

Action intersyndicale sur la souffrance au travail dans les services du premier ministre

Les actions de prévention des risques ou des conflits mises en place par l’Administration n’empêchent pas l’émergence de situations de souffrance au travail que les syndicats sont appelés à traiter sur l’ensemble du périmètre des SPM. Il est possible que l’afflux de cas portés à notre connaissance depuis quelques mois reflète un recours accru par les agents aux dispositifs des cellules et missions. Il convient donc, en plus des actions de prévention, de corriger les dérives constatées, et ceci dans l’intérêt des agents.

Les raisons de la souffrance au travail sont nombreuses et multiples : harcèlement, retrait de mission, non-respect des personnes, manque d’autonomie dans l’organisation du travail, hiérarchie pesante, vide juridique concernant le statut des personnels (DSAF-divers), précarité avec des CDD de plus en plus nombreux, etc.

Les organisations syndicales sont amenées à vous solliciter sur des sujets qui ont un impact sur les conditions de travail et donc sur le bien-être des agents. Elles accompagnent les agents dans leurs démarches, les assistent et les orientent. Mais cela ne suffit pas. Nous sommes des relais mais notre rôle ne peut s’arrêter là. Quand les dossiers sont adressés à l’Administration, il n’est pas acceptable que celle-ci n’apporte pas des réponses, ou tout du moins ne le fasse pas dans des délais raisonnables.

Il est donc impératif de ne négliger aucune souffrance, qu’elle soit individuelle ou collective. Il appartient, à l’Administration en général et aux services en particulier, d’assumer leurs responsabilités pour assurer de bonnes conditions de travail à leurs agent.es et protéger leur santé physique et mentale.

Il est aussi impératif que vous fassiez suite aux demandes que les organisations syndicales vous adressent dans des délais acceptables.

Comme vous l’avez compris, nous souhaitons que les cas qui vous sont présentés fassent l’objet d’un véritable échange et ne soient plus une simple transmission de dossier.