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  • Posté le 17 octobre 2023 / 31 visites

Les retraité·es dans la rue le 24 octobre

On ne lâche rien !

RETRAITÉ.ES, A L’OFFENSIVE pour la revalorisation DE NOS PENSIONS

Sur les 12 derniers mois, selon l’indice Insee, la moyenne de l’inflation est en augmentation de l’ordre de 5,8 à 6 %. Mois après mois, le décalage entre le montant de nos pensions et les prix s’accentue. De plus, l’indice Insee n’est pas représentatif des dépenses réelles de la grande majorité des retraité.es. Compte-tenu des pertes cumulées depuis le 1er janvier 2017, nos pensions de retraite, de base et complémentaires, ont perdu environ 10 % et le décalage est encore supérieur par rapport au Smic ou au salaire mensuel de base. Afin de remettre à niveau les pensions de retraite par rapport au 1er janvier 2017, c’est une revalorisation de 10 % qui est nécessaire au 1er juillet 2023. Et ce ne sera qu’un acompte sur la revalorisation de 300 € mensuels que nous revendiquons avec la perspective de porter les pensions, pour une carrière complète, au niveau du Smic revendiqué par la CGT, soit 2 000 € bruts.

Pour notre pouvoir d’achat

Face à l’inflation entre 5 et 7 %, à la hausse des prix alimentaires + 20 %, hausse du gaz, des mutuelles des assurances. Cette situation rend de plus en plus pauvres les retraité·es.
Face aux mobilisations, gouvernement et patronat reculent… L’annonce du gouvernement d’augmenter à hauteur de 5,2 % la pension de base, c’est largement insuffisant au regard des pertes cumulées.

Exigeons l’augmentation immédiate de 10 % des pensions et de 300 € pour les pensions en dessous du SMIC du régime général.

Agirc – Arrco

L’UCR-CGT se félicite des mobilisations de ces derniers mois. Sur les retraites et, bien entendu, de n’avoir rien lâché sur le besoin d’augmenter les retraites complémentaires Agirc-Arrco – avec quelques convergences sur ce dossier – , ce qui a permis :
• De s’opposer à la prétention du gouvernement de piocher dans les réserves, préambule du projet d’accord rappelant que ces réserves et leur gestion appartiennent aux seuls cotisants actuels et passés ;
• De s’opposer à la prétention du Medef de baisser ses cotisations, ce qui aurait mis à mal les futures retraites ;
• De mettre fin au 1er décembre à l’injuste décote de 10 % qui frappait les personnes qui demandaient leur retraite dès qu’elles avaient droit au taux plein de la sécurité sociale. Pour autant, le projet d’accord est loin de répondre aux besoins des retraité·es actuel·les avec une revalorisation au 1er novembre de seulement 4,9 % soit une sous-indexation de 0,4 % sur l’indice officiel des prix, indice qui est loin de représenter la réalité pour les ménages populaires où les dépenses d’alimentation, santé et d’énergie représentent une bonne part du budget.

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