Une nouvelle fois, Emmanuel Macron assume pleinement de faire payer au monde du travail le prix d’un déficit budgétaire et d’une dette publique qu’il a créé en multipliant les exonérations et les allègements d’impôts et de cotisations sociales ou encore en allouant 211 milliards d’euros aux
entreprises sans contrepartie, ni contrôle, ni suivi.
En voulant imposer une purge budgétaire de plus de 40 milliards d’euros, la Macronie entend condamner les salarié·es, du privé et du public, les privé·es d’emploi, les retraité·es, la jeunesse, à une dégradation de leurs conditions de vie et de travail d’une violence inédite avec, entre autres :
◗ La casse des services publics, de la fonction publique, des systèmes de sécurité et de protection sociales ;
◗ Une nouvelle augmentation du temps de travail avec notamment la suppression de jours fériés ;
◗ Le gel des retraites, des pensions, des salaires et des traitements.
Dans la fonction publique :
◗ La valeur du point serait gelée pour la troisième année consécutive ;
◗ La garantie individuelle du pouvoir d’achat ne serait pas reconduite pour la deuxième année consécutive ;
◗ La perte de 10 % de rémunération pour les agent·es en congé maladie ordinaire y compris pour les femmes enceintes serait maintenue ;
◗ Les promotions seraient également gelées ;
◗ La grille indiciaire ne serait pas refondée alors que la smicardisation est plus que jamais à l’ordre du jour ;
◗ Rien ne serait fait pour mettre fin aux inégalités salariales et professionnelles entre les femmes et les hommes ;
◗ Le supplément familial de traitement serait diminué et forfaitisé ;
◗ Les crédits de l’action sociale interministériels seraient amputés de 30 millions d’euros.
De nouvelles missions de service public seraient supprimées !
D’innombrables services publics, d’agences et d’opérateurs de l’État seraient rayés de la carte !
Près de 5000 suppressions d’emplois et le non-remplacement d’un·e agent·e sur trois sont annoncés !
Nul doute que les classes sociales les plus riches et le Medef applaudissent des deux mains.
COMMUNIQUÉ — MONTREUIL, LE 8SEPTEMBRE 2025
union fédérale des syndicats de l’État
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