

Les plus riches vivent douze ans de plus que les plus pauvres
Sommes-nous tou·tes égaux·les devant la mort ?
Voilà qui semble relever du bon sens. Or si la ligne d’arrivéeest effectivement la même, nous ne la franchissons pas tous-tes en même temps.
Sans surprise, les inégalités observées tout au long de la vie se traduisent par des inégalités très fortes en termes d’espérance de vie. Chaque point représente le niveau de vie moyen par décile. Les hommes parmi les 10 % les plus pauvres (appartenant donc au 1er décile) ont un niveau de vie moyen de 614 euros par mois, et une espérance de vie de 72 ans et 5 mois.
Pour les hommes, on peut observer près de douze années d’écart d’espérance de vie entre les 10 % les plus pauvres et les 10 % les plus riches. Pour les femmes, les inégalités se chiffrent autour de huit années.
Changer de modèle économique : une nécessité de santé publique
Il existe plusieurs explications possibles à ces chiffres : l’accès difficile aux soins, à une alimentation de qualité ou encore le fait qu’un salaire faible va souvent de pair avec un travail pénible.
Ces inégalités inacceptables justifient pleinement le départ en retraite plus tôt pour les salarié·es confronté·es aux travaux pénibles et à la dégradation de leurs conditions de travail.
L’augmentation du niveau de vie des plus pauvres est aussi une nécessité vitale pour des millions de Français·es.
Aujourd’hui, les mauvaises production et répartition des richesses réduisent l’espérance de vie de millions d’individus.