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  • Posté le 18 septembre 2018 / 275 visites

DIRECCTE : 310 emplois supprimés pour le pôle 3E !

Mercredi 29 août les fédérations syndicales des MEFs ont été convoquées par le cabinet de Bruno Lemaire à une réunion portant sur le devenir des agents du pôle 3E des DIRECCTE.

La mission du pôle 3E (Entreprises, Emploi, Economie) au sein des Direcctes (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) s’articule autour du développement de l’activité économique, de l’emploi et de l’insertion professionnelle sur le territoire.

Bruno Le maire l’a confirmé lors de la rencontre du 4 septembre , plus de 70% des postes en pôle 3E vont être supprimés d’ici le 31 décembre 2018 (310 emplois).

C’est une mission importante que le gouvernement veut réduire à peau de chagrin.

Le ministre propose de recentrer le rôle du pôle 3E autour de 3 objectifs :
1. L’ accompagnement les entreprises en difficulté
2. Le développement des filières stratégiques
3. L’innovation

Exit les autres missions !

La justification des suppressions d’emplois comme pour d’autres services passe par la restructuration au prétexte de nécessité de transformation majeure pour s’adapter à notre temps.

Le ministre assure le reclassement dans les meilleures conditions avec accompagnement de chaque agent d’ici fin 2018 :
• Bilan de compétence
• Choix de mobilité par l’agent
• Tous les agents seront reclassés au 31/12/2018 (administration centrale, région, fonction publique hospitalière (?!) ou départ dans le privé avec indemnités pour ceux qui le souhaitent.)

Cette politique est à l’opposé des nécessités économique dans laquelle se trouve notre pays .

Pour que puisse être mise en place la véritable politique industrielle que la CGT appelle de ses vœux, la fédération des Finances CGT estime que l’Industrie doit constituer une mission pleine et entière de Bercy.

La reconquête de l’industrie et le développement de l’économie solidaire et sociale passent par la qualité de leur financement. Ces missions doivent être de la compétence de Bercy et de ses institutions financières semi-publiques.

le livret d’épargne industrie revendiqué par la CGT doit être créé, et les 1 600 milliards d’euros collectés par le canal de l’assurance vie doivent être orientés selon des critères d’efficacité économique, écologique et sociale.