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  • Posté le 2 février 2021 / 219 visites

CR réunion SG-DGE-OS du 29 janvier 2021 : mobilités DGE

Cette réunion avait pour objet de faire un point d’information sur le nouveau projet de la DGE pour améliorer l’attractivité et la mobilité au sein de cette direction.
Un document, rédigé par la DGE, synthétisant ce projet a été transmis aux OS. Sur demande, nous vous transmettrons ce document.

Compte rendu de la réunion SG DGE - organisations syndicales du vendredi 29 janvier 2021

Présents : Raphaël Keller-SG, les organisations syndicales-1H de réunion.
Ordre du jour : Point d’information sur le projet de campagne annuelle de la DGE

Cette réunion avait pour objet de faire un point d’information sur le nouveau projet de la DGE pour améliorer l’attractivité et la mobilité au sein de cette direction. Un document, rédigé par la DGE, synthétisant ce projet a été transmis aux OS. Sur demande, nous vous transmettrons ce document.

Principalement, la DGE souhaite la mise en place d’une campagne annuelle interne à la DGE pour favoriser la mobilité des agents et améliorer l’attractivité de la direction en valorisant des parcours professionnels en son sein.
La liste des agents participant à la campagne intègre :
• d’une part, tout agent qui le souhaite, quel que soit son statut ou sa catégorie, jusqu’au niveau Directeur de projets, s’il a au moins 2 ans d’ancienneté révolus sur son poste au 1er septembre 2021
(donc sauf volonté de leur part, les agents B et C ne feront pas partis de la campagne annuelle interne) ;
d’autre part, tout agent de catégorie A et A+ qui a plus de 5 ans d’ancienneté dans son poste au 1er septembre 2021, pour leur permettre d’accéder à l’ensemble des opportunités et des sujets offerts par la direction, tout en leur permettant de diversifier leurs compétences. Un agent pour qui la démarche n’aurait pas été concluante après avoir candidaté sur au moins deux postes resterait sur son poste. Il s’agit donc de permettre à ces agents de découvrir d’autres collègues et métiers de
la DGE mais en aucun cas de les contraindre à une mobilité non souhaitée.

Le SG a laissé la parole aux organisations syndicales.

Rappelons, avant tout propos, que, rétrospectivement, on est passé ces dernières années de 3 mouvements de mutation par an, à 2, puis 1 avec du fil de l’eau et maintenant à des mobilités "forcées" pour les A et A+ qui ont plus de 5 ans d’ancienneté sur leur poste.

Les organisations syndicales ont porté à la connaissance du SG les points suivants :

• La création de cette campagne suite à un GT de 12 personnes représentatifs de 650 personnes pose question…
• Les récents mouvements internes à la DGE suite à sa transformation en mode « projet » ont connu un succès d’estime,
• Cette campagne s’inscrit au-delà de ce que prévoient les lignes ministérielles en terme de mobilités lesquelles prévoient en page 3 : « afin de développer une RH plus qualitative, un entretien RH sera proposé aux agents n’ayant pas effectué de mobilité fonctionnelle depuis 5 ans. L’objectif de cet entretien est d’échanger avec l’agent sur son évolution de carrière et ses souhaits de mobilité. Cet entretien sera renouvelé au moins tous les 5 ans pour les agents concernés (pas de mobilité depuis les 5 dernières années). Non contraignant, il a pour but de déterminer les raisons de l’absence de mobilité et d’aider et de conseiller l’agent qui souhaiterait engager, ou non, une mobilité fonctionnelle ou liée à un changement de poste. Cet entretien pourra également être réalisé à la demande de tout agent. ». Au cas particulier de la DGE, pour les A et A+, l’inscription sur le processus de mobilités, dès 5 ans, est obligatoire.
• L’articulation avec les LDG « promotion », pour certains corps de catégorie A, pose question.

Les discussions ont révélé qu’une problématique d’occupation de longue durée de certains postes, au grand dam de la volonté de la DGE, semble aussi être à la base de cette démarche de la DGE. Sur cet aspect, l’UGICT-CGT a indiqué qu’il n’était pas de bonne politique d’utiliser un moyen collectif pour solutionner des problématiques individuelles, ni d’utiliser une nouvelle réforme pour gérer les problèmes que la réforme « en mode projet » avait causés. En effet, l’UGICT-CGT a rappelé que les réformes s’enchaînaient à un trop grand rythme pour ne pas « effrayer » les agents-titulaires. Les chiffres liés au recrutement d’agents contractuels passés de 31 à 90 en deux ans pour la catégorie A+ traduise le peu d’entrain des agents à faire carrière à la DGE, d’où ce projet de campagne annuelle. D’autre part, on peut imaginer que l’organisation des missions de la DGE sous la forme de projet s’enchaînant les uns aux autres ne s’adapte pas parfaitement à l’organisation de la fonction publique et sa gestion des ressources humaines.
On peut imaginer, en se portant sur la perspective volontaire, après 2 ans sur un poste, de s’inscrire à la campagne annuelle, que la DGE souhaite « CDDéiser » les postes à la durée des projets (vous nous pardonnerez ce néologisme).

Enfin, l’UGICT-CGT estime que ce projet consiste à organiser des mobilités internes
"encouragées", "suggérées", "proposées", "forcées" dès que les agents A et A+ ont passé 5 ans sur leur poste .

La DGE réfute, bien évidemment, le terme "forcées", en indiquant que les agents pourront rester sur leur poste s’ils ne trouvent pas un nouveau poste. Cet argument tient difficilement, car, le positionnement sur la liste des mobilités étant envisagé actuellement comme obligatoire pour les A et A+, passé 5 ans ; on peut être persuadé que l’administration s’organisera ensuite pour que les agents réussissent à transformer un positionnement "encouragé", "suggéré", "proposé". Cette contrainte obligatoire à postuler peut s’apparenter à une gestion des postes susceptibles d’être vacants lesquels en étant multipliés parviendraient à être libérés et ré-occupés.
Pour les postes de bon niveau d’encadrement ou à haut niveau de responsabilité, on peut imaginer une forme d’usure et qu’inciter des agents (lesquels sont de toute manière habitués aux mobilités) à bouger, est une chose envisageable. Cependant on ne peut pas mettre sur un même pied les A+ et les A dans cette mobilité forcée. Des agents apprécient de posséder la performance que leur octroie un temps long de présence sur celui-ci et des agents à certains moments de leur carrière apprécient d’être dans une autre activité professionnelle que celle de l’apprentissage.

Enfin, ce projet déjà engagé, considérant que la volonté de la DGE sur ces mobilités "encouragées", "suggérées", "proposées", "forcées" allait se concrétiser dès cette fin d’année ; nous avons demandé, si la DGE persistait dans ces intentions, de limiter ces mobilités "..." aux catégories A+ , de bon niveau d’encadrement ou à haut niveau de responsabilité. "in médio stat virtus"

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