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  • Posté le 13 juin 2022 / 47 visites

Déclaration liminaire CTAC du 10 juin 2022

Extraits de la déclaration liminaire de la CGT, déclaration disponible en pièce jointe

....Réformes après réformes, les agents publics s’interrogent sur le sens de leur mission. C’est par sens du service public qu’ils s’engagent au service de la population et de l’intérêt général, mais il faut leur donner les moyens d’exercer leurs missions dans de bonnes conditions ! Il faut en finir avec les suppressions d’emplois qui ne cessent de dégrader le service public. Les agents publics ont besoin de reconnaissance : nos missions sont essentielles, comme l’a bien montré la crise sanitaire, et nos missions doivent être reconnues à leur juste valeur !

Là aussi, nous avons fait le constat de la multiplication des réformes, restructurations, réorganisations sur Bercy.
Elles ne sont malheureusement pas faites pour

  une meilleure efficacité du service public par exemple la qualité et l’égalité pour toutes et tous - actifs et retraités- des prestations sont clairement remises en cause avec la restructuration de l’action sociale qui impacte aussi le médico-social.
  de meilleures conditions de travail pour les agents : celles-ci ont été clairement remises en cause avec la contractualisation à la DGE et à tel point qu’il a fallu intervenir en urgence pour rappeler à notre employeur son obligation de protection des agents. Nous avions alerté également sur la réorganisation de la CICC, les soucis ne sont pas terminés, loin de là et les agents sont malmenés par le réaménagement programmé.
  les collègues des services RH qui sont affaiblis par des années de restriction de moyens, la surcharge de travail provoquée par l’individualisation des carrières et l’affaiblissement des CAP liés à la mise en œuvre des LDG. Soyons concrets : passer d’une RH collective à une RH individuelle, nécessiterait au contraire de renforcer l’accompagnement des agents par les services RH et donc de donner des moyens à ceux-ci.
  Les collègues du dialogue social qui sont contraints à ne pas respecter les engagements pris en matière de déconnexion et qui, pour faire semblant de respecter les délais de transmission, n’ont d’autre issue que d’envoyer les documents relatifs à ce CTAC un vendredi de Pentecôte à 20h15 ! Peine perdue, cet envoi est encore hors délai.

Cette volonté de changement coûte que coûte, laisse de plus de côté des sujets de fond et relègue des agents dans une logique de mécanique productiviste sans aucune plus-value en matière de reconnaissance professionnelle.

Ainsi sur la filière technique où les agents ne peuvent malheureusement que constater qu’ils sont au mieux oubliés (aucun examen réel des propositions statutaires de la CGT qui constituent pourtant une réelle avancée pour toutes et tous, en restant dans le possible statutaire) et au pire méprisés (détachement sur contrat des ingénieurs adjoints occupant des postes à responsabilité.)

Pourtant dans le même temps, on est capable de lancer, fort opportunément à la veille des élections professionnelles, une mission sur un autre corps technique, celui des TSEI, pour satisfaire un syndicat corporatiste ! Ceci ne remet pas en cause le chargé de mission lui-même qui, nous semble t’il est à l’écoute et sera faire la part des choses. Mais il nous a indiqué que ses réflexions seraient avant rédaction présentées à la SG…
Mais pourquoi ne pas avoir lancé une mission sur l’ensemble des corps techniques dans ce cas ?

Vous le savez, la CGT intervient régulièrement pour rappeler au SG ses obligations à l’égard des prestataires mais aussi des associations qui concourent à la mise en œuvre de l’action sociale. Des conventions d’objectifs et de gestion sont signées. C’est pourquoi, nous souhaitons alerter de manière très ferme sur la situation extrêmement détériorée à l’AGRAF. Il ne s’agit pas là que de faire le constat récurrent des conditions très dégradées de restauration (saturation, prix des plateaux, hygiène…) mais de comprendre ce que cela implique (climat de travail très dégradés, mauvaises conditions de travail, non-respect du droit du travail) et de fait baisse de fréquentation. En 2019, une pétition signée par les usagers avait déjà réclamé des effectifs suffisants à l’AGRAF afin que le service puisse être correctement assuré sans que les salariés soient en souffrance. Il nous semble que nous sommes revenus à une situation de crise.

.....
Voilà beaucoup de questions et sujets qui impactent fortement l’ensemble des agents.
Nous aimerions, comme le font certains, nous féliciter uniquement des petits pas accomplis. La CGT n’est pas un syndicat d’accompagnement des réformes annoncées par le gouvernement mais bel et bien un syndicat qui agit sur le terrain pour peser dans les négociations.
A chaque instance nous défendons les conditions de travail, nous nous opposons à toutes les injustices et toutes les discriminations. Nous accompagnons les agents en difficulté et il y en a eu beaucoup ces dernières années. Nous sommes force de proposition car nous connaissons le terrain et sommes à l’écoute de nos collègues.

Documents joints à l'article :