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  • Posté le 9 février 2018 / 63 visites

Le 22 mars, tous mobilisés dans la Fonction publique pour les missions publiques, l’emploi, le pouvoir d’achat

Le 1er février s’est tenu le premier Comité Interministériel de la Transformation Publique présidé par le premier ministre.

Entre les déclarations du premier ministre, et de son ministre des comptes publics, le schéma qui se dessine éclaire d’une lumière crue les intentions du gouvernement en matière de politique d’emploi public, comme de services publics.

Ce que l’on sait des principales pistes gouvernementales mises en avant confirme malheureusement les craintes que l’on pouvait avoir.

En plaidant pour une accentuation du « salaire au mérite », en fonction d’objectifs collectifs et individuels à atteindre, le chef du gouvernement indique clairement que les performances quantifiables et la rentabilité – bref des éléments inspirés des lois libérales du marché et antinomiques des missions publiques et de l’intérêt général – doivent occuper une place prépondérante dans le système de rémunération des agents de la Fonction publique.

En appelant à un élargissement significatif du recours à l’emploi non titulaire, alors même que 20% des salariés de la Fonction publique, soit environ 1 million de personnes, sont déjà des contractuels, Edouard Philippe veut démanteler le statut général des fonctionnaires et accroître de façon indigne la précarité.

Après le nouveau gel de la valeur du point, la mise en place du jour de carence, les perspectives annoncées de 120 000 suppressions d’emplois supplémentaires, la privatisation ou l’abandon pure et simple des missions publiques, cette nouvelle attaque frontale est insupportable et inacceptable.

C’est pourquoi les syndicats appellent à UNE JOURNÉE D’ACTION, DE GREVE ET DE MANIFESTATIONS LE 22 MARS 2018

Pour :
 Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;
 L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
 Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
 Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle ;
 L’abrogation du jour de carence ;
 La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers.

Pour le savoir plus, lire le communiqué