logo-impression
  • Posté le 30 mars 2016 / 64 visites

Grève et Manifestations du 31 mars 2016

A Paris : manifestation unitaire à l’appel des organisations franciliennes CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL
Le rendez-vous est à 13h30 : Place d’Italie, sous le ballon de l’UD de Paris, pour aller vers Nation en passant par Bastille.

Le 31 mars toutes et tous en grève et en manifestations pour le retrait du projet de loi travail :

Qui peut croire qu’en facilitant les licenciements, on va créer des emplois ?
Qui peut croire qu’en faisant travailler plus longtemps ceux qui travaillent déjà, on va réduire le chômage ? Qui peut croire qu’en donnant une durée de vie limitée à 5 ans aux accords d’entreprise,on va protéger les salariés ?
Le Premier Ministre a annoncé qu’il « avait entendu les critiques ». Pourtant, le projet El Khomri continue de prévoir, par exemple :

  • Des accords d’entreprise qui pourront prévoirdes droits inférieurs à la loi ou aux conventions collectives de branche
  • La possibilité de procéder à des licenciements économiques même quand l’entreprise se porte bien
  • Un temps de travail quotidien maximal porté de 10 à 12 h par accord d’entreprise
  • La baisse de la majoration des heures complémentaires (de 25 à 10%) pour les temps partiels

Mais alors, si ce n’est pas dans l’intérêt des salariés et des chômeurs, c’est dans l’intérêt de qui ? Ce n’est pas un hasard si cette loi reprend les revendications du Medef.
Lorsqu’en France, on nous ressasse tous les jours, sous toutes les formes, que le coût du travail est « trop élevé », quels sont ceux qui rappellent que Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, a gagné 10 000 € par minute en 2015 ?
Qui pointe du doigt le coût exorbitant du capital ? Des milliards d’euros de dividendes ont été versés à des actionnaires qui en demandent toujours plus et que le Gouvernement a décidé de servir. Les bénéfices énormes du CAC 40 nous sont présentés comme un bien pour la société. Pourtant, ces bénéfices augmentent quand les entreprises licencient, quand nos salaires sont bloqués, quand nos cadences de travail augmentent…

Aujourd’hui, ce dont nous avons besoin, c’est d’un code du travail plus protecteur, allégé des nombreuses exceptions à la règle qui l’affaiblissent et l’alourdissent.

Toutes/tous ensemble, public/privé et avec la jeunesse mobilisons-nous massivement, pour le retrait immédiat du projet de loi travail et ses conséquences irrémédiables sur le statut de la Fonction publique.

Documents joints à l'article :