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  • Posté le 29 juin 2020 / 181 visites

ASA liées à la parentalité et aux événements familiaux : la Fonction publique réduit drastiquement les droits pour garde d’enfant !

La Fonction publique prévoit en effet que les autorisations spéciales d’absence en cas de garde d’enfant malade ou d’impossibilité d’accueil par la structure habituelle (fermeture imprévue de la crèche, de l’école…), jusqu’aux 16 ans de l’enfant ou en situation de handicap, soient réduites à 3 jours par an par agent·e, et 5 jours pour 3 enfants ou enfant de moins d’un an ! Quelle honte !

Dans un projet de décret qui liste l’ensemble des autorisations spéciales d’absence liées à la parentalité et aux événements familiaux, une régression sociale de taille s’est cachée au milieu de quelques avancées légitimes liées à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique.

Au casse-tête de la garde d’enfant pour les parents qui voient leurs congés fondre au soleil, s’ajoute la perspective pour la rentrée d’une perte de droits pour garde d’enfant ! Aujourd’hui, les solutions de garde d’enfant pour les vacances scolaires sont de plus en plus difficiles à trouver : congés imposés pendant le confinement, congés pour garde d’enfant en juin remplaçant les ASA, congés d’été refusés ou fractionnés pour nécessités de service, nombreuses colonies fermées, grands-parents vulnérables... À cette situation inextricable, s’ajoute pour la rentrée et de façon pérenne, la perspective d’une perte de droits pour garde d’enfant ! N’en jetez plus !

Pour en savoir plus, lire le tract de l’UFSE-CGT en pièce jointe

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