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  • Posté le 30 novembre 2018 / 96 visites

Originaires d’Outre-Mer : les revendications de la CGT

Pour faire valoir nos besoins spécifiques d’originaires d’Outre-mer et peser dans le rapport de forces : #jevoteCGT

Depuis plus de 70 ans, les originaires des « DOM » ont été déplacés massivement de leurs pays du fait du chômage, du sous-développement, et par le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer (BUMIDOM). Pour trouver du travail et survivre, ils ne pouvaient que s’exiler dans l’hexagone pour accepter des emplois souvent non qualifiés dans le privé ou le public. Ce déplacement délibéré de populations visait à désamorcer les explosions socio-politiques dans les « DOM » (exemple : Martinique-Décembre 59 ; Guadeloupe-Mai 1967…) et combler un peu le manque de main-d’œuvre en métropole.

En métropole, seule la CGT a aidé ces « originaires DOM » à lutter sans relâche et à conquérir des droits spécifiques liés à leur condition (notamment éloignement de leur terre natale et de leur famille) : congés bonifiés, indemnité d’éloignement, etc.

LES REVENDICATIONS QUE LA CGT DEFENDRA PARTOUT :

✔ Maintien du Congé bonifié dans sa durée actuelle ;
✔ Harmonisation du droit à congé bonifié par la rédaction d’un seul texte listant les conditions d’octroi (liste des critères…), non interprétable, d’application impérativement uniforme, et commun aux trois versants de la Fonction publique (État, Territoriale, Hospitalière) ;
✔ Accord pour le congé bonifié à partir de seulement deux critères dans un faisceau de critères ;
✔ Abrogation de la notion de résidence habituelle ;
✔ Extension du droit à congé bonifié à tous les originaires des Outre-Mer de la Fonction publique (et des originaires de toutes les ex-colonies) quel que soit leur statut ;
✔ Prise en charge intégrale des frais de transport du conjoint et des enfants, y compris dans les cas de familles recomposées ;
✔ Maintien des prestations d’action sociale durant le congé ;
✔ Création de lieux d’hébergement dans les « DOM » pour les agents en congé bonifié ;
✔ Prise en charge du conjoint marié, pacsé ou concubin notoire sans référence à son niveau de rémunération ;
✔ Prise en charge financière (frais de voyage) de l’agent « de porte à porte » ;
✔ Retour de la prise en charge par les employeurs de 15 kg en complément des bagages en Fret, et ce quel que soit l’employeur (actualisation du décret 53-511 du 21 mai 1953) ;
✔ Paiement de l’indemnité de vie chère pendant le séjour de l’agent en congé bonifié, quel que soit l’employeur ;
✔ Augmentation de l’ « I.V.C. » de 35 à 40 % pour les originaires de la Réunion lors de leur séjour ;
✔ Règlement du contentieux sur l’ « Indemnité d’éloignement ».
Pour en savoir plus, lire le document en pièce jointe

Documents joints à l'article :