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  • Posté le 15 juin 2022 / 272 visites

Compte-rendu de la réunion du 23 mai 2022 avec Jean Ribeil, chargé d’une mission de réflexion sur le corps des TSEI

Jean RIBEIL riche d’une expérience cœur de métier très variée, s’est tout d’abord présenté et a exposé en détail la mission dont il a la charge.
Cette mission confiée mi-mars 2022 par le Secrétariat Général du ministère de l’économie des finances et de la relance, vise à analyser la situation des TSEI, l’évolution possible du corps et de sa gestion.

La CGT a précisé que nous n’avions aucune demande d’ensemble visant à modifier la nature de ce corps technique. Nous avons rappelé que le corps des TSEI était en fait l’ancien corps des TSIM créé en 1998 et qu’il a fait l’objet en 2012 d’une refonte dans le cadre du NES B. Les grilles sont donc celles du B technique.
Les règles d’avancement et de promotion sont définies par le statut. Les règles de gestion ont évolué récemment du fait de la mise en place des LDG promotions liées à la disparition de cette compétence pour les CAP. Le transfert de la gestion de la DGE au SG est lui aussi récent. Ceci nous incite à chercher une stabilité.

Le nombre affiché de 700 TSEI actifs n’apparait si faible que ça, même s’il est en nette diminution ces dernières années.
Il souffre d’un manque de notoriété et son attractivité apparait faible au regard des résultats au concours de recrutement. Ceux-ci méritent d’être revus afin de les rendre moins académiques et en tout cas de plus se rapprocher d’une mise en situation professionnelle.

Pour la CGT, il existe des différences fondamentales entre les métiers exercés par les TSEI selon leurs niveaux de responsabilités, à savoir des tâches « nobles » avec une réglementation complexe, riche et évolutive, face à d’autres tâches répétitives dont la résolution est systématique, même si elles sont plus ou moins réalisées rapidement selon les problématiques et les éventuels contentieux.

Globalement, la CGT est consciente que les divergences d’opinions entre les syndicats reposent sur la reconnaissance de la réalité de ce constat, qui permet de surcroît à chaque agent d’assurer mais aussi d’assumer sa perspective de carrière.

En effet, la CGT est contre le fait de faire « monter » tout le corps des TSEI dans la catégorie A en bloc pour des raisons d’équité avec les autres corps de fonctionnaires y compris techniques et selon les principaux motifs suivants :
 il faut que chaque agent soit libre d’en accepter les contreparties liées aux responsabilités qu’il devra assumer et la disponibilité qui s’imposera à lui ;
 cela obligerait chaque TSEI à demander une mobilité fonctionnelle ou géographique, ce qui pourrait ne pas agréer tous les agents, voir même les déstabiliser sur le plan personnel et donc refuser une promotion.

La CGT considère avoir répondu à la principale analyse technique qu’attendait Jean RIBEIL.

Nous rejoignons Jean RIBEIL sur la révision du format des concours externes et internes pour attirer de nouveaux candidats, en rappelant qu’en tout état de cause qu’il existe donc bien déjà des possibilités de promotion vers la catégorie A, en sus de la possibilité d’être nommé au choix ce qui est une forme de logique de passerelle néanmoins perfectible selon par exemple un référentiel et/ou une validation des acquis de l’expérience (VAE) à établir en concertation avec un large dialogue social, afin que les agents puissent évoluer notamment en fin de carrière.

Et concernant la promotion des techniciens, la CGT redemande plus de promotions de B2 en B3 (TSPEI en TSCEI).

Lire l’intégralité du Compte-rendu en pièce jointe.

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